illustré par les gravures d’Hélène Bautista
Une autrice doublée d’une maison d’édition chouchou, c’était impossible pour moi de manquer ce roman. En plus, je trouve que c’est une lecture idéale en cette période de fête. Imaginez-vous confortablement installés près d’un bon feu de bois avec une tasse de thé et une assiette de bredele avec ce magnifique roman, vous allez passer un bon moment assurément ! D’ailleurs vous pouvez tenter de le gagner cette semaine sur mon compte Instagram ! #jedisçajedisrien 😉
Laurine Roux, en formidable conteuse, nous fait traverser tout le 20ème siècle à vive allure. C’est une véritable saga familiale sur fond historique, avec de beaux portraits de femmes, le tout saupoudré de sciences, de fleurs et de philosophie.
Cette saga débute avec la naissance de Barthélémy Aghulon en 1850, le quadrisaïeul du narrateur, qui clôt le roman. Les chapitres sont courts et s’enchaînent, avec à chaque fois un titre évocateur commençant par « Où le… ». Le roman est divisé en 3 parties et comporte 372 pages. Je n’ai pas vu le temps passer. Il est rehaussé par les très belles gravures d’Hélène Bautista.
Avec beaucoup d’humour, de malice, un ton vif et enjoué, un langage familier, imagé et fleuri – quelques injures et jurons pleuvent – Laurine Roux raconte l’histoire épique de la famille Aghulon sur plusieurs générations. Les personnages, hauts en couleur, vivent des situations rocambolesques entre Paris et les Cévennes, que d’aventures Marguerite aura vécues ! Ce roman déborde de générosité et d’humanité, on ne peut que s’attacher aux personnages des Mûriers et avoir envie de goûter à ce fameux cru qui y est produit, l’Aïthops Oinos.
Vous y croiserez aussi des animaux, dans un zoo, mais surtout des chats philosophes que seuls certains membres de la famille peuvent comprendre. Comme tous les amoureux des chats, je rêve de pouvoir parler avec le mien !
On y parle donc de vin, d’animaux, de sciences, de fleurs, de musique, de bonne cuisine et l’amour n’est jamais très loin.
La signification du magnifique titre est révélée à la toute fin par le narrateur, Gabriel.
On sent que l’autrice s’est amusée à écrire cette histoire, à jouer avec les mots. Je retrouve cette plume que j’ai tant aimée chez Alexandre Dumas notamment. Quel plaisir de lecture !
Toujours écrit avec une très belle plume, chacun des romans de Laurine Roux est différent et tous m’ont plu. Je me demande quel sera son prochain roman. En tout cas je me laisserai surprendre et je serai au rendez-vous !
Êtes-vous tentés par cette lecture ? L’avez-vous lu ?
2 commentaires sur « Sur l’épaule des géants / Laurine Roux »