Coup de cœur pour ce très beau premier roman d’une incroyable poésie et d’une langue unique.
Dans ce court livre, il n’y a aucun nom ou prénom. L’autrice raconte l’histoire de la famille de « la gamine » dans la campagne ardéchoise. C’est la vie dans une ferme de génération en génération, sorte de cycle perpétuel. On naît et vit dans la partie gauche de la ferme, puis au milieu se trouve l’étable avec les vaches, et dans la partie droite les aïeux sur le déclin.
Il y a bien sûr le rapport aux animaux, le dur labeur, mais aussi la question de la transmission au cœur de ce livre. Transmission d’un héritage, d’un bien, d’un métier, mais aussi de gènes, du passé, des fantômes. Comment trouver sa place et être soi dans une famille où tout est réglé ainsi depuis des générations. Il y a aussi les non-dits et l’oncle qui est différent et dont la mémé a accepté de s’occuper en épousant son frère. La ferme, la famille, c’est un tout.
Ce roman parle de toutes les étapes de la vie : des cabanes de l’enfance, aux premiers amours adolescents, jusqu’à la vieillesse et donc la mort. Dans cette famille, l’amour ne se dit pas mais se traduit par la nourriture par exemple. Marion Fayolle pose un regard tendre et plein d’émotions sur ses personnages.
Une voix unique et juste, tout en pudeur, qui ressort de cette rentrée littéraire d’hiver, que vous avez peut-être eu l’occasion d’entendre lors de son passage à l’émission La Grande Librairie la semaine dernière.
A lire assurément !
Je suis très impatiente de lire ce livre ♥️
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Bonne lecture 😊
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Moi aussi. Même si d’autres sont aussi en attente !
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