Sauveur & fils, saison 7 / Marie-Aude Murail

Ah quel bonheur de retrouver Sauveur Saint-Yves et tous les personnages qui gravitent autour de son cabinet de psychologue et de sa vie.

Il y a toujours autant de remue-ménage mais moins de hamsters rue des Murlin ! Le covid est également passé par là. De nouveaux patients avec leur lot de problèmes débarquent et des anciens refont surface. Dans cette saison, Sauveur intervient en prison auprès d’hommes dans le cadre d’un programme de sensibilisation de violences faites aux femmes.

Pour résumé, le petit Grégoire s’est installé chez les Saint-Yves. Il y a un peu de jalousie du côté de Paul. Lazare est toujours aussi sérieux, il est à fond sur l’écologie. Alice se languit de Gabin qui s’est engagé dans l’armée. Jovo est toujours là. Sauveur et Louise ont désormais une petite Léopoldine qui fait du cododo. Les parents sont épuisés voire en manque de café pour Sauveur.

La famille recomposée tiendra-t-elle toujours le choc ? Quel suspens !

Les dialogues sont savoureux. L’humour est de la partie. Bref cette série est toujours aussi passionnante. Elle nous dit beaucoup de notre société et nous ouvre aux difficultés des autres. A noter que ce tome a été écrit à quatre mains, avec Constance Robert-Murail, la fille de Marie-Aude Murail. Un VLEEL avait été organisé à l’occasion de la sortie du tome 5, vous pouvez revoir la rencontre avec l’auteure sur la chaîne youtube

Note : 5 sur 5.

Incipit :
« ça va, j’ai de la marge », se rassura Sauveur. Une fois par semaine, il récupérait le petit Grégoire à la sortie des classes et il savait que l’enfant s’affolait si l’on était en retard.

« J’adore cette famille, se dit Sauveur, le lendemain. « Cette famille », c’était la sienne, dont il avait parfois le sentiment qu’elle lui était tombée du ciel. De manière inhabituelle, il était accoudé de bon matin au comptoir de l’Annexe. Il avait emporté avec lui Comment soigner son éco-anxiété, où il bloquait à la page 4 depuis dix jours. Le livre resta sagement fermé tandis qu’il savourait avant le début de sa journée de travail un petit moment de tranquillité et… une tasse de café.
– J’ai replongé. La chicorée soluble, c’est tout bonnement une atteinte à la joie de vivre. »

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