Ce titre fait également partie de la collection « Le roman d’un chef d’œuvre », qui mêle « récit romanesque et enquête historique » en racontant l’histoire d’une œuvre célèbre.
Si j’ai apprécié celui sur Niki de Saint Phalle, celui-ci ressemble beaucoup moins à un roman et plus à un essai.
Ce livre aborde essentiellement « Le portrait de Pasolini portant son cadavre », affiché sur un mur de Naples en 2015. L’auteur rapproche Pier Paso Pasolini du Caravage et d’Ernest Pignon-Ernest.
Ernest Pignon-Ernest est un rebelle. L’art relève pour lui d’un acte politique. Son engagement se traduit par son refus de toute commercialisation de son art puisque ses œuvres sont éphémères. Elles surprennent les passants, dont le regard est attiré par la profondeur des traits, des regards des personnes peintes. Elles interrogent tout le monde et non pas uniquement les visiteurs d’un musée.
Ernest Pignon-Ernest est un artiste dont j’admire l’œuvre. Je suis donc plutôt déçue par cette lecture qui ne m’a pas permise d’entrer autant que je l’aurais souhaitée dans son œuvre. J’ai eu l’impression d’avoir une succession d’extraits, d’archives, de journaux, etc. plutôt qu’un roman.