J’ai découvert cette jeune romancière et poétesse avec son roman « Une bête au paradis », paru en 2019 aux éditions L’Iconoclate, que j’ai beaucoup aimé.
Et j’ai vu par la suite qu’elle avait eu en 2018 le prix Apollinaire et le prix SGDL (Société des gens de lettres) révélation de poésie pour son recueil « Les ronces » au Castor Astral, que je n’ai pas encore eu l’occasion de lire.
Donc quand je suis tombée sur ce recueil paru en début d’année, je me suis précipitée pour le lire.
Cécile Coulon écrit des poèmes tout le temps, tous les jours. C’est un besoin chez elle. Vous trouverez d’ailleurs sur son compte Facebook des poèmes publiés très régulièrement : https://www.facebook.com/coulon.cecile
Elle parle de son quotidien, de ses amours et de sa région, l’Auvergne.
J’ai aimé plonger dans son univers. Ce ne sont pas des poèmes « classiques ». Ils sont très contemporains et certains plein d’humour. Des poèmes qui sont le reflet d’une jeune femme d’aujourd’hui.
J’aimerais lire plus de poésie, mais souvent j’ai une belle pile de romans qui m’appelle. Je trouve de chouettes idées de lecture sur le compte Instagram de Devoratrix Libri, le #lundipoésie. Elle est souvent de bons conseils pour les romans également, je vous recommande son blog 😉
Voici un extrait d’un poème « Le nouveau monde et après » :
« Ayant pour seule consolation la lumière à l’aube
sur les volcans endormis.
je chemine lentement, contournant mes propres colères,
des ampoules humides sous les doigts et les orteils,
mon vieux cœur boursouflé de souvenirs :
il est l’heure de se taire.
D’écrire un peu.
Et le reste appartient au nouveau monde. »