Irina, un opéra russe / Anouar Benmalek

Première lecture et chronique de la rentrée littéraire !

Walid, franco-algérien, comme l’auteur, fait ses études à Leningrad en 1978 et tombe amoureux d’Irina Rostova, jeune chanteuse d’opéra à l’avenir prometteur. Mais le destin décide de les séparer. 40 ans plus tard, Walid revient à Saint-Pétersbourg dans l’espoir de retrouver son premier amour.

Anouar Benmalek met en lumière dans cette fresque historique hautement romanesque une période sombre de l’histoire de l’URSS. Il s’agit de la famine du Kazakhstan dans les années 1930, abordée au travers du personnage de Vladimir, le grand-père d’Irina. Certains passages de ce livre paraissent particulièrement d’actualité.

469 pages un brin nostalgiques qui m’ont parfois perdue à force d’allers-retours dans le temps. Quelques longueurs mais qui ont vite été effacées par la force romanesque de l’histoire. Certains personnages ont la faculté de revenir dans le passé et de changer le cours de l’histoire. Le roman mélange ainsi les époques. Si vous êtes amateurs de romans linéaires, passez votre chemin.

Si vous aimez les grands romans russes, celui-ci vous fera voyager, passer par plusieurs émotions et espérer jusqu’au bout. Il est paru aujourd’hui en librairie !

Je remercie les éditions Emmanuelle Collas pour cette lecture.

Rencontre gratuite en ligne VLEEL le dimanche 7 septembre 2025 à 19h, inscriptions : https://vleel.com/rencontre/rencontre-litteraire-anouar-benmalek/

Note : 4 sur 5.

« Prologue
Leningrad, 1981
– Sais-tu à quelle condition j’accepterais d’endurer l’éternité du paradis ? Seulement si, par extraordinaire, Dieu avait la somptueuse idée d’y construire, non loin de la grande bibliothèque de l’arbre de la connaissance, un opéra tout plein de dorures avec, au programme, les artistes lyriques les plus doués depuis Ève, la première prima donna. »

« J’ai tant de choses à te dire, ou plutôt, une seule, mais vaste comme la mer. »

« En un sens, je suis morte quand j’ai compris qu’elle n’était plus de ce monde. Mais ce n’est pas tout de mourir, encore faut-il continuer à vivre après. »

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