Que reste-t-il quand il n’y a plus rien à faire ? C’est la question que se pose Florence quand sa fille de 25 ans se réinstalle chez elle pour des soins palliatifs.
Elle a élevé seule sa fille. Elle sait ce qui est bon pour elle, ce qui lui ferait plaisir. Elle anticipe tous ses besoins, enfin presque. Elle ne demande pas à Judith ce qu’elle a envie de faire. Elle l’étouffe. Elle ne sait pas faire autrement.
On ressent la douleur et les tourments d’une mère qui sait que sa fille va mourir. Un premier roman avec un sujet déchirant, peu réjouissant, assurément bouleversant. Pas sûre qu’il intéresse grand monde en ce moment morose.
Merci aux 68 premières fois pour la découverte de cette nouvelle plume
Incipit :
« Florence a remis les vêtements dans l’armoire grise de la chambre, sans que sa fille le demande. Elle a pris plaisir à les trier par couleur. C’est elle qui les a sortis des valises, les a organisés. Les pulls en haut, les tee-shirts à l’étage du dessous, comme avant. »

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