J’ai lu ce roman dans le cadre du Prix Orange, dont il figure parmi les 5 finalistes. Autant vous dire qu’il a été apprécié par de nombreux jurés. C’est une lecture en demi-teinte pour moi. Je n’ai pas réussi à m’attacher au personnage central, Elio. Je m’imaginais très bien Mademoiselle en le lisant.
C’est pourtant un roman profondément humain, bourré d’aventures, peut-être avec beaucoup (trop) de rebondissements. On voyage beaucoup : le début se passe en Italie puis à Paris, ensuite les camps de prisonniers en Allemagne, retour à Paris puis Haïti pour revenir en France et finir en Italie. Il y a également des allers-retours constants dans le temps.
La vie d’Elio, orphelin, est faite de rencontres. Ce roman est une ode à la musique, au chant, à Verdi. Il aborde la question du financement de la culture qui a toujours été problématique.
Je n’ai relevé aucun passage, donc je vous laisse avec l’incipit sur le blog pour prendre la température et plonger ou non dans ce livre !
J’avais adoré le premier roman d’Alexia Stresi, « Looping », et depuis je n’ai pas retrouvé cette plume qui m’avait tant plu dans les suivants. En en discutant avec d’autres lectrices, pour elles, c’était l’inverse, elles n’avaient pas accroché au premier et adoré les suivants. Comme quoi… ! Ce livre vous touchera peut-être davantage que moi.
L’avez-vous lu ? aimé ?
Incipit :
« Paris, 1935
Trois élèves-ingénieurs de l’école des Arts et Métiers caracolent à travers le haut Montmartre. Pans de manteaux ouverts à tout vent, allure de chauve-souris, escaliers dévalés en riant. Ces gadzarts sont tout le temps en retard. Ah non, pas pour leur cours de génie mécanique. Cette passion pour les engrenages, les poulies et les forces les fait maintenant courir vers l’Opéra-Comique. Paraîtrait que la machinerie des décors de Rigoletto est prodigieuse, des gars de troisième année en ont fait les croquis. Espérons que ça vaille vraiment le coup, parce que les tickets n’étaient pas gratuits, c’était ça ou dîner, et pour pouvoir observer ces merveilles d’ingénierie, il va falloir se farcir deux heures de « hurlements de gens qu’on ébouillante », selon la formule prometteuse qui circule à l’école. »

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